Qu’est-ce qu’un LLM ? (SANS ELEMENTOR)

Qu’est-ce qu’un LLM ? (Et non, ce n’est pas une nouvelle cryptomonnaie)

Vous avez sûrement déjà entendu parler des IA génératives qui écrivent des textes, répondent à des questions existentielles, et pondent même des poèmes qui feraient pleurer Victor Hugo (ou pas). Derrière cette magie technologique se cache souvent un truc au nom barbare : le LLM.

Mais qu’est-ce que c’est, ce machin ? Allez, on va tout vous expliquer, sans jargon, sans panique, et avec un soupçon de rigolade.

LLM : Trois lettres, plein de neurones

LLM signifie Large Language Model, soit en bon français : Gros Modèle de Langage. Oui, « gros », parce qu’il en a sous le capot. On parle ici de milliards de mots ingurgités, digérés et transformés en un cerveau artificiel qui sait jongler avec les mots mieux que votre pote en lettres modernes.

Imaginez…

Un LLM, c’est comme un perroquet géant, mais super intelligent. Il a lu des montagnes de textes : romans, articles, recettes de cuisine, discussions de forums, tweets douteux… Il a tout retenu, ou presque. Et maintenant, quand vous lui parlez, il vous répond en se basant sur tout ce qu’il a lu.

Mais attention ! Ce n’est pas de la magie ni de la vraie compréhension. C’est juste un roi de la statistique. Il prédit, mot après mot, ce qui a le plus de chances de suivre dans une phrase.

Comment ça fonctionne ?

Bon, on vulgarise à fond ici :

On prend un très gros ordinateur.
On lui donne à lire internet. Oui, carrément.
On lui apprend à deviner le mot suivant dans une phrase.
On répète ça des milliards de fois.

Résultat : le modèle apprend à générer du texte qui a l’air intelligent (parfois plus que nous, soyons honnêtes).

Mais alors… est-ce qu’un LLM comprend ce qu’il dit ?

Eh bien… non. Il ne comprend pas vraiment. Il ne pense pas, il ne ressent rien, il ne connaît pas votre tante Josette (du moins on l’espère). Il simule l’intelligence. Mais sa force, c’est de le faire très bien, au point qu’on peut discuter avec lui comme avec un humain — un humain un peu trop poli et parfois à côté de la plaque.

À quoi ça sert, ces LLM ?

Plein de trucs chouettes :

Écrire des textes automatiquement (comme cet article, par exemple… 😏)
Résumer des documents
Traduire des langues
Créer du code
Aider à faire les devoirs (oui, les profs sont au courant)
Créer des chatbots pour le service client
Épater la galerie en soirée

Et on découvre encore chaque jour de nouvelles applications.

Et les limites, alors ?

Un LLM, c’est puissant, mais :
– Ça peut inventer des trucs (on appelle ça des « hallucinations », et non, ça n’a rien à voir avec les champignons).
– Ça peut reproduire des biais (parce qu’il apprend sur internet, et internet, c’est… disons, parfois un peu tordu).
– Ça n’a pas de bon sens, ni de morale.

En résumé : super outil, mais à manipuler avec un peu de jugeote.

En conclusion

Les LLM sont les moteurs de l’intelligence artificielle actuelle. Ce ne sont pas des cerveaux, mais des générateurs de mots super entraînés. Ils bluffent tout le monde avec leur talent pour écrire, discuter, expliquer… sans rien comprendre à ce qu’ils racontent.

Mais avouons-le, ils sont quand même sacrément impressionnants, ces perroquets géants.

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